L’être humain est une formidable machine à apprendre. On apprend à communiquer, à se déplacer, à faire des enchaînements d’actions, à concevoir et à créer. Tout ou presque peut s’apprendre.
Apprendre est un acte naturel, mais dont on en perd souvent les fondements, les racines, et le mécanisme.
La pédagogie Student Adaptive Learning reprend la démarche naturelle de l'apprentissage pour ancrer les savoirs et savoir-faire le plus naturellement et instinctivement possible. Son objectif est d’optimiser et maximiser les performances d’apprentissage. En moins de temps on va plus loin.
C’est un modèle pédagogique qui s'adapte à l’élève, dans sa manière et dans son rythme d’apprentissage.
C’est une pédagogie qui s’inscrit dans le courant des pédagogies actives - inductives, qui place l’élève au centre de l’apprentissage.
Nous apprenons car nous en avons le désir ou le besoin. Parce qu’apprendre est un acte positif, vertueux qui nous procure de la satisfaction.
C’est le besoin de se déplacer qui conduit l’enfant à apprendre à marcher, c’est la satisfaction d'avancer qui le pousse à continuer.
Le rôle de la situation pédagogique a exactement ce même objectif : créer le besoin et l’envie. C’est le résultat concret qui crée la satisfaction : j’y sui arrivé et j’en suis fier.
C’est le « projet », au coeur de la situation pédagogique, qui définit le périmètre de l’apprentissage et l'atteinte du résultat.
Nous apprenons car nous avons besoin de résoudre une problématique que nous rencontrons. Pour cela toutes les sources d’informations sont utiles, et leur diversité est essentiel.
Nous avons tous une voie d’apprentissage préférée : certains préfèrent lire, d’autres écouter, d’autre tester ou simplement regarder, d’autres encore préfèrent discuter.
Plus les voix d'apprentissage sont nombreuses et diverses, meilleure est l’acquisition car elle stimule et mobilise de façon plus intense et large nos capacités et notre attention.
Tout le monde a déjà « décroché » d’une présentation ou d’une discussion, d’une lecture ou d’une vidéo. La multiplication des stimulations évite cela.
Avec le Student Adaptive Learning, l’apprentissage se fait de manière la plus diversifié, sans imposer une façon ou un timing afin de respecter le rythme individuel.
Les apprentissages se font avec des échanges entre pairs, avec des accompagnateurs, à partir de sources vidéo, de podcasts, de sources audio, et surtout par l’expérimentation.
L'expérimentation (tester) est la confirmation concrète des savoirs : Je teste pour vérifier. J'expérimente pour confirmer la théorie.
Cette phase d'expérimentation permet d'ancrer le savoir théorique et d’éliminer les hypothèses erronées.
C’est aussi pour cette raison qu’il ne faut jamais donner « la » solution car cela empêche l’élève d'ancrer ses savoir et d’éliminer les information erronées.
Avec le Student Adaptive Learning, il n’y a pas de notion d’« enseignement ». Les accompagnateurs pédagogiques sont là pour accompagner la démarche d’apprentissage, et non pour transmettre un savoir comme le ferait un sachant.
Cet accompagnement se fait très naturellement : par le questionnement, par l'orientation vers des ressources, par un regard critique et constructif sur les productions.
Le rôle de l'accompagnateur est de catalyser la relation entre le savoir et l’apprenant.
L’élève est responsable de son apprentissage. S’il est passif et qu’il attend, il n’apprend rien. Il doit donc être actif et impliqué.
La réalisation des projets, passe inévitablement par l’apprentissage des savoirs et savoir-faire nécessaires. Ces savoirs ne sont pas donnés avant le projet. C’est pour cette raison que l’on dit que les savoirs sont induits, à l'opposé du « cours » et des « exercices d’application », ou la résolution des exercices est déduite du cours.
Le Student Adaptive Learning n‘est rien de plus que ce que nous faisons le mieux naturellement : apprendre.